From: Lucien Gentis Ce chapitre en guise d'introduction est destiné aux lecteurs pour lesquels
-le Web, HTTP et Apache sont familiers, mais ne sont pas des experts en matière
-de sécurité. Il n'a pas la prétention d'être un guide détaillé sur le
-protocole SSL, il ne traitera pas non plus des techniques spécifiques de gestion
-des certificats dans une organisation, ni des importants problèmes légaux de
-brevets ou des restrictions d'importation ou d'exportation. Il se veut plutôt
+ Ce chapitre en guise d'introduction est destiné aux lecteurs pour lesquels
+le Web, HTTP et Apache sont familiers, mais ne sont pas des experts en matière
+de sécurité. Il n'a pas la prétention d'être un guide détaillé sur le
+protocole SSL, il ne traitera pas non plus des techniques spécifiques de gestion
+des certificats dans une organisation, ni des importants problèmes légaux de
+brevets ou des restrictions d'importation ou d'exportation. Il se veut plutôt
une base de travail pour les utilisateurs de
+ REMOTE_ADDR
L'adresse IP de l'hôte distant
+ REMOTE_PORT
Le port de l'hôte distant REMOTE_HOST
Le nom d'hôte de l'hôte distant
@@ -524,7 +526,9 @@ listfunction ::= listfuncname "(" word ")"
l'exécution de la directive REMOTE_USER
+ peut aussi utiliser le raccourci reqenv
Recherche une variable d'environnement de requête (on
- peut aussi utiliser le raccourci v
).ordonnancement v
).
+
+ ordonnancement
@@ -682,6 +686,7 @@ listfunction ::= listfuncname "(" word ")"
Header set checksum-matched-2 true
</If>
+
# Function example in string context
Header set foo-checksum "expr=%{md5:foo}"
diff --git a/docs/manual/ssl/ssl_intro.xml.fr b/docs/manual/ssl/ssl_intro.xml.fr
index e7d6ea3b679..3c7fc05b234 100644
--- a/docs/manual/ssl/ssl_intro.xml.fr
+++ b/docs/manual/ssl/ssl_intro.xml.fr
@@ -1,7 +1,7 @@
-
+
-
+
@@ -29,129 +29,129 @@
osenv
Recherche une variable d'environnement du système
d'exploitation
La maîtrise de SSL nécessite la compréhension des algorithmes de +
La maîtrise de SSL nécessite la compréhension des algorithmes de chiffrement, des fonctions relatives aux empreintes de messages (comme les -fonctions de type hash ou non réversibles), et des signatures numériques. Ces -techniques pourraient faire l'objet d'un ouvrage à elles seules (voir par +fonctions de type hash ou non réversibles), et des signatures numériques. Ces +techniques pourraient faire l'objet d'un ouvrage à elles seules (voir par exemple [AC96]) et constituent les bases de la -confidentialité, de l'intégrité et de l'authentification.
+confidentialité, de l'intégrité et de l'authentification.Supposons qu'Alice veuille envoyer un message à sa banque pour - transférer une certaine somme. Alice souhaiterait que le message soit - privé, car il contient des informations comme son numéro de compte et le - montant du transfert. Une solution consisterait à utiliser un algorithme de +
Supposons qu'Alice veuille envoyer un message à sa banque pour + transférer une certaine somme. Alice souhaiterait que le message soit + privé, car il contient des informations comme son numéro de compte et le + montant du transfert. Une solution consisterait à utiliser un algorithme de chiffrement, technique qui permet de remplacer un message par sa version - chiffrée, illisible jusqu'à ce qu'elle soit déchiffrée. - Sous sa forme chiffrée, - le message ne peut être déchiffré qu'en utilisant une clé secrète. Sans la - clé, le message est inutilisable : les bons algorithmes de chiffrement + chiffrée, illisible jusqu'à ce qu'elle soit déchiffrée. + Sous sa forme chiffrée, + le message ne peut être déchiffré qu'en utilisant une clé secrète. Sans la + clé, le message est inutilisable : les bons algorithmes de chiffrement rendent si difficile la restitution du texte original par des intrus que ceux-ci y gaspilleraient leurs efforts.
-Il existe deux catégories d'algorithmes de chiffrement : conventionnel - ou à clé publique.
+Il existe deux catégories d'algorithmes de chiffrement : conventionnel + ou à clé publique.
Tout le monde peut chiffrer un message en utilisant la clé publique, - mais seul le propriétaire de la clé privée sera en mesure de le lire. De - cette façon, Alice peut envoyer des messages privés au propriétaire d'une - paire de clés (sa banque), en les chiffrant à l'aide de la clé publique. - Seule la banque sera en mesure de les déchiffrer.
+Tout le monde peut chiffrer un message en utilisant la clé publique, + mais seul le propriétaire de la clé privée sera en mesure de le lire. De + cette façon, Alice peut envoyer des messages privés au propriétaire d'une + paire de clés (sa banque), en les chiffrant à l'aide de la clé publique. + Seule la banque sera en mesure de les déchiffrer.
Bien qu'Alice puisse chiffrer son message pour le rendre privé, il +
Bien qu'Alice puisse chiffrer son message pour le rendre privé, il subsiste toujours le risque que quelqu'un puisse modifier le message original ou le remplacer par un autre, afin d'effectuer le transfert de - fonds à son profit, par exemple. Une solution pour garantir l'intégrité du - message consisterait pour Alice à créer un résumé concentré de son message - qu'elle enverrait à sa banque avec ce dernier. A la réception du message, - la banque crée son propre résumé et le compare avec celui qu'Alice a - envoyé. Si les deux résumés sont identiques, le message reçu n'a pas - été modifié.
- -Un résumé tel que celui-ci est appelé - empreinte numérique de message (message digest), - fonction irréversible (one-way function) ou + fonds à son profit, par exemple. Une solution pour garantir l'intégrité du + message consisterait pour Alice à créer un résumé concentré de son message + qu'elle enverrait à sa banque avec ce dernier. A la réception du message, + la banque crée son propre résumé et le compare avec celui qu'Alice a + envoyé. Si les deux résumés sont identiques, le message reçu n'a pas + été modifié.
+ +Un résumé tel que celui-ci est appelé + empreinte numérique de message (message digest), + fonction irréversible (one-way function) ou fonction de hashage (hash function). Une empreinte de message - constitue une représentation courte et de longueur fixe, d'un message plus - long et de longueur variable. Les algorithmes de création d'empreintes sont - conçus pour produire une empreinte unique pour chaque message. Les - empreintes de messages sont conçues pour que la restitution du message - à partir de l'empreinte soit d'une difficulté insurmontable, et qu'il soit - (en théorie) impossible de trouver deux messages différents qui produisent - la même empreinte -- ce qui élimine la possibilité de remplacer un message - par un autre en conservant la même empreinte.
- -Trouver le moyen d'envoyer l'empreinte de manière sécurisée à la banque - constitue un autre défit auquel Alice doit faire face ; si l'empreinte - n'est pas envoyée de manière sécurisée, son intégrité peut être compromise, - et avec elle, la possibilité pour la banque de vérifier l'intégrité du - message original. L'intégrité du message ne peut être vérifiée que si - l'empreinte qui lui est associée est envoyée de manière sécurisée.
- -Une solution pour envoyer l'empreinte de manière sécurisée consiste à - l'inclure dans une signature numérique.
+ constitue une représentation courte et de longueur fixe, d'un message plus + long et de longueur variable. Les algorithmes de création d'empreintes sont + conçus pour produire une empreinte unique pour chaque message. Les + empreintes de messages sont conçues pour que la restitution du message + à partir de l'empreinte soit d'une difficulté insurmontable, et qu'il soit + (en théorie) impossible de trouver deux messages différents qui produisent + la même empreinte -- ce qui élimine la possibilité de remplacer un message + par un autre en conservant la même empreinte. + +Trouver le moyen d'envoyer l'empreinte de manière sécurisée à la banque + constitue un autre défit auquel Alice doit faire face ; si l'empreinte + n'est pas envoyée de manière sécurisée, son intégrité peut être compromise, + et avec elle, la possibilité pour la banque de vérifier l'intégrité du + message original. L'intégrité du message ne peut être vérifiée que si + l'empreinte qui lui est associée est envoyée de manière sécurisée.
+ +Une solution pour envoyer l'empreinte de manière sécurisée consiste à + l'inclure dans une signature numérique.
Quand Alice envoie un message à sa banque, cette dernière doit s'assurer
-que le message a bien été envoyé par elle, pour éviter qu'un intrus puisse
-effectuer une transaction sur son compte. Une signature numérique,
-créée par Alice et incluse dans le message, permet d'atteindre cet
+ Quand Alice envoie un message à sa banque, cette dernière doit s'assurer
+que le message a bien été envoyé par elle, pour éviter qu'un intrus puisse
+effectuer une transaction sur son compte. Une signature numérique,
+créée par Alice et incluse dans le message, permet d'atteindre cet
objectif. Les signatures numériques peuvent être créées en chiffrant une empreinte de
-message, ainsi que d'autres informations (comme un numéro d'ordre) avec la clé
-privée de l'expéditeur. Bien que tout le monde puisse déchiffrer la
-signature à l'aide de la clé publique, seul l'expéditeur connait la clé privée.
-Ce qui implique que seul l'expéditeur peut avoir signé le message. Inclure
-l'empreinte dans la signature entraîne que cette dernière n'est valable que
-pour ce message ; ceci assure aussi l'intégrité du message car personne ne
+ Les signatures numériques peuvent être créées en chiffrant une empreinte de
+message, ainsi que d'autres informations (comme un numéro d'ordre) avec la clé
+privée de l'expéditeur. Bien que tout le monde puisse déchiffrer la
+signature à l'aide de la clé publique, seul l'expéditeur connait la clé privée.
+Ce qui implique que seul l'expéditeur peut avoir signé le message. Inclure
+l'empreinte dans la signature entraîne que cette dernière n'est valable que
+pour ce message ; ceci assure aussi l'intégrité du message car personne ne
peut modifier l'empreinte et ensuite signer le message. Afin de se prémunir contre l'interception et la réutilisation de la
+ Afin de se prémunir contre l'interception et la réutilisation de la
signature par un intrus quelques jours plus tard, la signature contient un
-numéro d'ordre unique. Ceci protège la banque contre une plainte frauduleuse
-de la part d'Alice alléguant qu'elle n'a pas envoyé le message --
-elle seule peut l'avoir signé (non-répudiation).
Bien qu'Alice soit parvenue à envoyer un message privé à sa banque, après -l'avoir signé et avoir ainsi assuré l'intégrité du message, elle doit encore vérifier -qu'elle communique réellement avec la banque. C'est à dire qu'elle doit -s'assurer que la clé publique qu'elle utilise appartient bien à la paire de -clés de la banque, et non à celle d'un intrus. -De même, la banque doit vérifier que la -signature du message a bien été construite avec la clé privée d'Alice.
- -Si chaque partie possède un certificat qui valide l'identité de l'autre, -confirme la clé publique, et est signé par un organisme de confiance, alors -les deux protagonistes peuvent être sûrs que la personne avec laquelle ils -communiquent est bien celle avec laquelle ils désirent le faire. Un tel -organisme de confiance s'appelle une Autorité de Certification, et -on utilise les certificats à des fins d'authentification.
+Bien qu'Alice soit parvenue à envoyer un message privé à sa banque, après +l'avoir signé et avoir ainsi assuré l'intégrité du message, elle doit encore vérifier +qu'elle communique réellement avec la banque. C'est à dire qu'elle doit +s'assurer que la clé publique qu'elle utilise appartient bien à la paire de +clés de la banque, et non à celle d'un intrus. +De même, la banque doit vérifier que la +signature du message a bien été construite avec la clé privée d'Alice.
+ +Si chaque partie possède un certificat qui valide l'identité de l'autre, +confirme la clé publique, et est signé par un organisme de confiance, alors +les deux protagonistes peuvent être sûrs que la personne avec laquelle ils +communiquent est bien celle avec laquelle ils désirent le faire. Un tel +organisme de confiance s'appelle une Autorité de Certification, et +on utilise les certificats à des fins d'authentification.
Un certificat associe une clé publique avec l'identité réelle d'un - individu, d'un serveur, ou d'une autre entité plus connue sous le nom de +
Un certificat associe une clé publique avec l'identité réelle d'un + individu, d'un serveur, ou d'une autre entité plus connue sous le nom de sujet. Comme on le voit dans le Tableau 1, les information concernant le sujet comprennent des informations d'identification (le nom distinctif ou distinguished name - dn), ainsi que - la clé publique. Il comporte aussi l'identification et la signature de - l'autorité de certification qui a délivré le certificat, ainsi que la - période de validité de ce dernier. Il peut aussi contenir des informations - supplémentaires (ou extensions) telles que des informations de gestion - destinées à l'autorité de certification, comme un numéro de série.
+ la clé publique. Il comporte aussi l'identification et la signature de + l'autorité de certification qui a délivré le certificat, ainsi que la + période de validité de ce dernier. Il peut aussi contenir des informations + supplémentaires (ou extensions) telles que des informations de gestion + destinées à l'autorité de certification, comme un numéro de série.Un nom distinctif sert à fournir une identité dans un contexte - spécifique -- par exemple, un individu peut posséder un certificat - personnel, et aussi un certificat en tant qu'employé. Les noms distinctifs - doivent respecter le standard X509 [X509], qui définit - les champs, les noms de champs, et les abréviations utilisées pour faire - référence aux champs (voir Tableau 2).
+Un nom distinctif sert à fournir une identité dans un contexte + spécifique -- par exemple, un individu peut posséder un certificat + personnel, et aussi un certificat en tant qu'employé. Les noms distinctifs + doivent respecter le standard X509 [X509], qui définit + les champs, les noms de champs, et les abréviations utilisées pour faire + référence aux champs (voir Tableau 2).
Une autorité de certification peut définir une contrainte spécifiant +
Une autorité de certification peut définir une contrainte spécifiant
quels champs du nom distinctif sont optionnels et lesquels sont
obligatoires. Elle peut aussi imposer des contraintes sur le contenu des
champs, ce que peuvent aussi faire les utilisateurs de certificats. Par
exemple, un navigateur Netscape peut exiger, dans le cas d'un certificat
- de serveur, que le nom complet (Common Name) corresponde à un nom générique
+ de serveur, que le nom complet (Common Name) corresponde à un nom générique
contenant le nom de domaine du serveur, comme
*.snakeoil.com
.
Le format binaire d'un certificat est défini en utilisant la +
Le format binaire d'un certificat est défini en utilisant la notation ASN.1 [ASN1] [PKCS]. - Cette notation definit la manière de spécifier les contenus, et les règles - d'encodage définissent la manière dont ces information sont converties au - format binaire. L'encodage binaire du certificat est défini par les Règles + Cette notation definit la manière de spécifier les contenus, et les règles + d'encodage définissent la manière dont ces information sont converties au + format binaire. L'encodage binaire du certificat est défini par les Règles d'Encodage Distinctives (Distinguished Encoding Rules - DER), qui se basent - d'une manière plus générale sur les Règles d'Encodage de Base (Basic + d'une manière plus générale sur les Règles d'Encodage de Base (Basic Encoding Rules - BER). Pour les transmissions qui ne supportent pas le - format binaire, ce dernier peut être converti au format ASCII en utilisant - le codage Base64 [MIME]. Lorsqu'il est placé entre des - délimiteurs de début et de fin (comme ci-dessous), on dit que le certificat - est encodé au format PEM ("Privacy Enhanced Mail").
+ format binaire, ce dernier peut être converti au format ASCII en utilisant + le codage Base64 [MIME]. Lorsqu'il est placé entre des + délimiteurs de début et de fin (comme ci-dessous), on dit que le certificat + est encodé au format PEM ("Privacy Enhanced Mail").-----BEGIN CERTIFICATE----- MIIC7jCCAlegAwIBAgIBATANBgkqhkiG9w0BAQQFADCBqTELMAkGA1UEBhMCWFkx FTATBgNVBAgTDFNuYWtlIERlc2VydDETMBEGA1UEBxMKU25ha2UgVG93bjEXMBUG @@ -295,92 +295,92 @@ dUHzICxBVC1lnHyYGjDuAMhe396lYAn8bCld1/L4NMGBCQ==
Le protocole Couche Points d'Accès Sécurisés est une couche protocolaire -qui pourrait s'intercaler entre un protocole d'une couche réseau orientée +
Le protocole Couche Points d'Accès Sécurisés est une couche protocolaire +qui pourrait s'intercaler entre un protocole d'une couche réseau orientée connexion (comme TCP/IP) et une couche protocolaire d'application (comme HTTP). -SSL fournit une communication sécurisée entre client et serveur en permettant -l'authentification mutuelle, l'utilisation des signatures numériques pour la -vérification de l'intégrité des données, et le chiffrement pour la -confidentialité.
- -Ce protocole est conçu pour supporter un grand choix d'algorithmes -spécifiques utilisés pour la cryptographie, les empreintes et les signatures. -Ceci permet la sélection d'un algorithme pour des serveurs spécifiques en -respectant la légalité, les règles d'exportation ou autres contraintes, et +SSL fournit une communication sécurisée entre client et serveur en permettant +l'authentification mutuelle, l'utilisation des signatures numériques pour la +vérification de l'intégrité des données, et le chiffrement pour la +confidentialité.
+ +Ce protocole est conçu pour supporter un grand choix d'algorithmes +spécifiques utilisés pour la cryptographie, les empreintes et les signatures. +Ceci permet la sélection d'un algorithme pour des serveurs spécifiques en +respectant la légalité, les règles d'exportation ou autres contraintes, et permet aussi au protocole de tirer parti des nouveaux algorithmes. Ces choix -font l'objet d'une négociation entre client et serveur lors de -l'établissement de la session protocolaire.
+font l'objet d'une négociation entre client et serveur lors de +l'établissement de la session protocolaire.Il existe plusieurs versions du protocole SSL, comme le montre le -Tableau 4. Comme indiqué dans ce dernier, un des apports -de SSL 3.0 est le support du chargement des chaînes de certification. Cette -fonctionnalité permet à un serveur de passer au navigateur un certificat de -serveur accompagné du certificat de l'émetteur. Le chargement de la -chaîne permet aussi au navigateur de valider le certificat du serveur, même si -les certificats de l'autorité de certification ne sont pas installés pour les -émetteurs intermédiaires, car ils sont inclus dans la chaîne de certification. -SSL 3.0 sert de base au standard du protocole Sécurité de la Couche Transport +Tableau 4. Comme indiqué dans ce dernier, un des apports +de SSL 3.0 est le support du chargement des chaînes de certification. Cette +fonctionnalité permet à un serveur de passer au navigateur un certificat de +serveur accompagné du certificat de l'émetteur. Le chargement de la +chaîne permet aussi au navigateur de valider le certificat du serveur, même si +les certificats de l'autorité de certification ne sont pas installés pour les +émetteurs intermédiaires, car ils sont inclus dans la chaîne de certification. +SSL 3.0 sert de base au standard du protocole Sécurité de la Couche Transport ou Transport Layer Security -[TLS], actuellement en développement au sein de +[TLS], actuellement en développement au sein de l'Internet Engineering Task Force (IETF).
La session SSL est établie en suivant une séquence d'échanges +
La session SSL est établie en suivant une séquence d'échanges d'informations entre client et serveur, comme le montre la - Figure 1. Cette séquence peut varier, selon que - le serveur est configuré pour fournir un certificat de serveur ou - réclame un certificat client. Bien que dans certains cas, des étapes - d'échanges d'informations supplémentaires soient nécessaires pour la - gestion des informations de chiffrement, cet article résume un scénario - courant. Se reporter aux spécifications SSL pour avoir la liste de - toutes les possibilités.
+ Figure 1. Cette séquence peut varier, selon que + le serveur est configuré pour fournir un certificat de serveur ou + réclame un certificat client. Bien que dans certains cas, des étapes + d'échanges d'informations supplémentaires soient nécessaires pour la + gestion des informations de chiffrement, cet article résume un scénario + courant. Se reporter aux spécifications SSL pour avoir la liste de + toutes les possibilités.Une fois la session SSL établie, elle peut être réutilisée. Ceci - permet d'éviter la perte de performances due à la répétition des nombreuses - étapes nécessaires à l'établissement d'une session. Pour parvenir à ceci, - le serveur assigne un identifiant de session unique à chaque session SSL ; +
Une fois la session SSL établie, elle peut être réutilisée. Ceci + permet d'éviter la perte de performances due à la répétition des nombreuses + étapes nécessaires à l'établissement d'une session. Pour parvenir à ceci, + le serveur assigne un identifiant de session unique à chaque session SSL ; cet identifiant est mis en cache dans le serveur et le client peut - l'utiliser pour des connexions ultérieures afin de réduire la durée des - échanges d'informations (et ceci jusqu'à ce que l'identifiant de session - arrive à expiration dans le cache du serveur).
+ l'utiliser pour des connexions ultérieures afin de réduire la durée des + échanges d'informations (et ceci jusqu'à ce que l'identifiant de session + arrive à expiration dans le cache du serveur).
- Figure 1 : Séquence
- simplifiée d'échanges d'informations SSL
Les éléments de la séquence d'échanges d'informations, tels qu'ils - sont utilisés par le client et le serveur, sont énumérés ci-après :
+Les éléments de la séquence d'échanges d'informations, tels qu'ils + sont utilisés par le client et le serveur, sont énumérés ci-après :
La première étape, la négociation de la suite de chiffrement, permet au +
La première étape, la négociation de la suite de chiffrement, permet au client et au serveur de choisir une suite de chiffrement qu'ils supportent - tous les deux. La spécification du protocole SSL 3.0 définit 31 suites de - chiffrement. Une suite de chiffrement se compose des éléments + tous les deux. La spécification du protocole SSL 3.0 définit 31 suites de + chiffrement. Une suite de chiffrement se compose des éléments suivants :
Ces trois éléments sont décrits dans les sections suivantes.
+Ces trois éléments sont décrits dans les sections suivantes.
La méthode d'échange de la clé définit la manière - dont la clé de chiffrement - symétrique secrète et partagée utilisée pour le transfert des données de - l'application sera acceptée par le client et le serveur. SSL 2.0 utilise - l'échange de clé RSA seulement, tandis que SSL 3.0 supporte tout un choix - d'algorithmes d'échange de clé incluant l'échange de clé RSA (quand les - certificats sont utilisés), et l'échange de clés Diffie-Hellman (pour - échanger des clés sans certificat, ou en l'absence de communication - préalable entre le client et le serveur).
- -Les signatures numériques constituent une variante dans le choix des - méthodes d'échange de clé -- utiliser les signatures ou pas, et dans - l'affirmative, quel genre de signatures utiliser. La signature à l'aide - d'une clé privée fournit une protection contre une attaque +
La méthode d'échange de la clé définit la manière + dont la clé de chiffrement + symétrique secrète et partagée utilisée pour le transfert des données de + l'application sera acceptée par le client et le serveur. SSL 2.0 utilise + l'échange de clé RSA seulement, tandis que SSL 3.0 supporte tout un choix + d'algorithmes d'échange de clé incluant l'échange de clé RSA (quand les + certificats sont utilisés), et l'échange de clés Diffie-Hellman (pour + échanger des clés sans certificat, ou en l'absence de communication + préalable entre le client et le serveur).
+ +Les signatures numériques constituent une variante dans le choix des + méthodes d'échange de clé -- utiliser les signatures ou pas, et dans + l'affirmative, quel genre de signatures utiliser. La signature à l'aide + d'une clé privée fournit une protection contre une attaque "man-in-the-middle" au cours de laquelle - l'échange d'informations destiné à générer la - clé partagée peut être intercepté [AC96, p516].
+ l'échange d'informations destiné à générer la + clé partagée peut être intercepté [AC96, p516].Comme décrit plus haut, SSL utilise le chiffrement symétrique +
Comme décrit plus haut, SSL utilise le chiffrement symétrique conventionnel pour chiffrer les messages au cours d'une session. Il existe neuf choix possibles pour le chiffrement, y compris l'option du transfert - non chiffré :
+ non chiffré :"CBC" signifie Cipher Block Chaining (Chaînage de blocs chiffrés), - c'est à dire qu'une portion du bloc de texte chiffré précédent est utilisée +
"CBC" signifie Cipher Block Chaining (Chaînage de blocs chiffrés), + c'est à dire qu'une portion du bloc de texte chiffré précédent est utilisée pour le chiffrement du bloc courant. "DES" signifie Data Encryption - Standard (Standard de Chiffrement des Données) - [AC96, ch12], et possède de nombreuses variantes + Standard (Standard de Chiffrement des Données) + [AC96, ch12], et possède de nombreuses variantes (telles que DES40 et 3DES_EDE). Parmi les algorithmes disponibles, "Idea" est actuellement un des meilleurs et des plus puissants sur le plan - cryptographique, et "RC2" est un algorithme propriétaire de RSA DSI + cryptographique, et "RC2" est un algorithme propriétaire de RSA DSI [AC96, ch13].
Le choix d'une fonction de création d'empreinte détermine la manière - dont une empreinte est créée à partir d'une unité de données. SSL supporte +
Le choix d'une fonction de création d'empreinte détermine la manière + dont une empreinte est créée à partir d'une unité de données. SSL supporte les fonctions suivantes :
On utilise l'empreinte de message pour créer un Code d'Authentification - de Message (Message Authentication Code - MAC) qui est chiffré avec le - message afin de vérifier son intégrité et de se protéger contre les +
On utilise l'empreinte de message pour créer un Code d'Authentification + de Message (Message Authentication Code - MAC) qui est chiffré avec le + message afin de vérifier son intégrité et de se protéger contre les attaques de type "rejeu".
La séquence d'échanges d'informations utilise trois protocoles :
+La séquence d'échanges d'informations utilise trois protocoles :
Ces protocoles, ainsi que les données du protocole de l'application,
- sont encapsulés dans le Protocole d'enregistrement SSL
+ Ces protocoles, ainsi que les données du protocole de l'application,
+ sont encapsulés dans le Protocole d'enregistrement SSL
(SSL Record Protocol), comme
- le montre la Figure 2. Un protocole encapsulé est
- tranféré en tant que données par le protocole de la couche de niveau
- inférieur, qui ne se préoccupe pas du contenu des données. Le protocole
- encapsulé n'a aucune connaissance du protocole sous-jacent.
Figure 2:
Pile du protocole SSL
L'encapsulation des protocoles de contrôle SSL dans le protocole - d'enregistrement signifie que si une session active est renégociée, les - protocoles de contrôle seront transmis de manière sécurisée. S'il n'y - avait pas de session préalable, la suite de chiffrement Null est utilisée, - ce qui signifie que les messages ne seront pas chiffrés et ne possèderont - pas d'empreinte d'intégrité, jusqu'à ce que la session ait été établie.
+L'encapsulation des protocoles de contrôle SSL dans le protocole + d'enregistrement signifie que si une session active est renégociée, les + protocoles de contrôle seront transmis de manière sécurisée. S'il n'y + avait pas de session préalable, la suite de chiffrement Null est utilisée, + ce qui signifie que les messages ne seront pas chiffrés et ne possèderont + pas d'empreinte d'intégrité, jusqu'à ce que la session ait été établie.
Le protocole d'enregistrement SSL, comme le montre la - Figure 3, est utilisé pour transmettre les données - de l'application et les données de contrôle SSL entre le client et le - serveur, les données étant nécessairement fragmentées en éléments plus - petits, ou plusieurs messages de données avec protocole de niveau - supérieur pouvant être combinés en un seul élément. Ce protocole peut - joindre des signatures d'empreintes, compresser et chiffrer ces éléments + Figure 3, est utilisé pour transmettre les données + de l'application et les données de contrôle SSL entre le client et le + serveur, les données étant nécessairement fragmentées en éléments plus + petits, ou plusieurs messages de données avec protocole de niveau + supérieur pouvant être combinés en un seul élément. Ce protocole peut + joindre des signatures d'empreintes, compresser et chiffrer ces éléments avant de les transmettre en utilisant le protocole fiable de transport - sous-jacent (Note : actuellement, aucune implémentation majeure de SSL + sous-jacent (Note : actuellement, aucune implémentation majeure de SSL n'inclut le support de la compression).
@@ -649,14 +649,14 @@ l'Internet Engineering Task Force (IETF).
Une des utilisations courantes de SSL est la sécurisation des +
Une des utilisations courantes de SSL est la sécurisation des
communication HTTP sur le Web entre un navigateur et un serveur web. Ceci
- n'exclut pas l'utilisation de HTTP non sécurisé - la version sécurisée
- (appelée HTTPS) est identique à du vrai HTTP sur SSL,
- mais utilise le préfixe
+ n'exclut pas l'utilisation de HTTP non sécurisé - la version sécurisée
+ (appelée HTTPS) est identique à du vrai HTTP sur SSL,
+ mais utilise le préfixe
d'URL https
au lieu de http
, et un port
- de serveur différent (par défaut le port 443).
+ de serveur différent (par défaut le port 443).
Ceci constitue pour une large part
ce qu'apporte
Applied Cryptography, 2nd Edition, Wiley, @@ -674,13 +674,13 @@ Schneier.
Specification of Abstract Syntax Notation -One (ASN.1), dernière mise à jour en 2008. Voir , dernière mise à jour en 2008. Voir http://www.itu.int/ITU-T/asn1/.
The Directory - Authentication -Framework. A titre de référence, voir . A titre de référence, voir http://en.wikipedia.org/wiki/X.509.